Cette fois, c’est la bonne
Amsterdam, Pays-Bas
Le petit spectacle de la Casa Rosso nous a mis en forme pour les conneries.
J’ai l’âme d’une rouleuse ce soir.
Nous reprenons donc nos vélos pour les attacher près de l’hôtel et entrons dans le premier coffee que nous trouvons.
L’endroit est classe, la carte est marrante. Il faut appuyer sur un gros bouton rouge, genre alerte incendie, et la liste des « substances » s’affiche en transparence sur le miroir. Ouah, c’est le coffee de James Bond…
On commande de la Bubble Gum. Nous avons a choisi celle où il y en a le moins car soit on fume tout, soit faut tenter de la ramener dans le train et c’est tendu.
Bref, pour un bon splif, on prend de la beu qui déchire et on roule un gros pilon (enfin je roule « gros » car j’arrive pas à faire mieux, hein).
Je me surprends à faire un truc plutôt potable et en cinq minutes à peine, on éclate notre joint.
Arrivée à mi-chemin, je sens que j’ai ma dose et Seb fini le truc tranquillement tout seul.
Il m’impressionnera toujours par son imperméabilité et du coup, par son manque de réaction vis-à-vis de l’alcool et dans ce cas précis, de la fumette.
Il est tout à fait clair, alors que moi, je suis déjà dans le brouillard.
J’ai besoin de sortir et de marcher (le peu de fois où je fume, je crois que je deviens un peu claustro).
J’ai des fourmis dans les jambes et le palpitant qui s’emballe tout seul.
Putain c’est trop fort pour mon petit corps ces choses là.
Du coup, retour un peu précipité à l’hôtel où je m’affalerai comme une larve sur le lit, pour ne plus en bouger.
Seb s’excusera mille fois de sa « non-réaction » et s’interrogera de longues minutes sur le fait qu’il aspire correctement la fumée.
Je ne connais pas la réponse à sa question mais en tout cas, moi je fume trop bien apparemment…