La Casa Rosso, c’est chaud
Amsterdam, Pays-Bas
Nous sommes passés devant un tas de fois, sans jamais vraiment savoir ce qu’abritait la Casa Rosso.
De l’extérieur, ça ressemblait à un cabaret, genre Moulin Rouge. De grands panneaux lumineux et une foule de personnes à l’entrée, qui attendait avec impatience l’ouverture des portes.
Tous les dépliants ou autres pubs locales parlaient de show érotique.
Et bien en fait, ce n’est rien de tout ça. La Casa Rosso est un « théâtre » porno.
Huit numéros s’enchaînent toute la soirée.
Le premier numéro présente une strip-teaseuse, qui se prend pour un dévidoir à scotch. Je ne sais toujours pas quelle technique elle utilise, mais en gros, elle planque quelques mètres d’élastique fluo au chaud dans sa foufoune, et le moment venu, elle farfouille là dedans et commence à tirer sur le bout de la ficelle.
Et là, ça ne s’arrête plus : elle se l’enroule autour du cou, se le coince entre les dents, et ça sort toujours. Une performance exceptionnelle et pour le moins singulière.
Il y aussi quatre couples qui baisent en live : un couple beau, un couple acrobate, un couple noir et un couple gros.
Tout est chorégraphié, comme dans un ballet de Pietragalla ; bon d’accord, c’est moins classe, mais ils mettent du cœur et du cul à l’ouvrage.
Franchement, ces pseudo-comédiens ont un dur métier.
Est-ce que vous pourriez vous taper votre collègue de bureau quatre ou cinq fois dans la même journée, sans jamais avoir le droit de finir, le tout, devant des spectateurs ? Pour ma part, je connais la réponse.
Ensuite, la femme « pot à crayons » ou devrais-je dire « pot à godes ».
Une grande brune à l’air peu convaincu commence par faire une sorte de lap dance autour des deux poteaux lumineux situés de chaque côté de la scène.
C’est vraiment nul au possible. Mais soudain, ça se corse.
Elle disparaît quelques instants pour revenir avec un gode en verre, qu’elle lèche et s’enfile où il se doit. Jusque là, rien d’extraordinaire.
Mais la dame a de la ressource. Elle en a un second caché dans sa serviette, qu’elle attrape et se fourre dans le c…
Le rideau se referme sur l’artiste saluant son public, avec ses deux potes enfoncés dans le derrière.
Elle assurera aussi le clou du spectacle, en invitant cinq membres du public à manger par petits bouts une banane préalablement plantée dans sa c…
J’allais presque en oublier la femme parpaing. Un moment mémorable.
Une danseuse hors pair, avec autant de rythme qu’une enclume. Toute la salle était morte de rire, c’était n’importe quoi.
Elle a quand même fini par se mettre à poil et par se fouetter avec un martinet en cuir.
Je vous laisse deviner ce qu’elle en a fait pour son grand final…
Vous en savez maintenant autant que nous sur la Casa Rosso.
Au moins, si vous passez devant un jour et que vous décidez d’entrer, vous ne pourrez pas dire que vous n’étiez pas prévenus…